
Vauban au patrimoine mondial de l’UNESCO
L’UNESCO a classé le 7 juillet 2008 douze sites vaubaniens situés sur le territoire français : Arras, Besançon, Blaye et Cussac-Fort Médoc, Briançon, Camaret-sur-Mer, Longwy, Mont-Dauphin, Mont-Louis, Neuf-Brisach, Saint- Martin-de-Ré, Saint-Vaast-La-Hougue, Villefranche-de-Conflent. Deux sites n’ont pas été pris en compte : la citadelle de Belle-IIe et le château de Bazoches, demeure du « grand homme ».
C’est la première fois qu’un ensemble fortifié représentant un concept est classé par l’UNESCO. Ce résultat est un travail de plusieurs années mené par le Réseau des sites majeurs de Vauban, présidé par le maire de Besançon, M. Jean-Louis Fousseret. Il est l’aboutissement d’une année très riche en événements, marquant le tricentenaire de la mort du maréchal de Vauban en 2007. En effet, plus de 700 manifestations à travers toute la France ont permis de mieux faire connaître le génie de ce militaire hors pair qui conçut et fit construire un réseau de forteresse permettant à la France d’être à l’abri d’une invasion pendant plus de cent ans. Au-delà du militaire, Vauban fut aussi un ingénieur et un esprit curieux qui s’est intéressé à de très nombreux sujets touchant l’économie, la politique, la religion, la navigation, la religion... Il est, pour cela, un homme accompli qui fait de lui un personnage attachant de notre histoire.
C’est aussi le « père du génie », celui qui a structuré et homogénéisé le corps des ingénieurs du roi, sur lequel sera créée, pendant la Révolution, l’arme du génie. Les sapeurs d’aujourd’hui sont bien les héritiers de Vauban.
Le génie ne peut que se féliciter de cette gloire reconnue à l’échelle mondiale pour laquelle il a contribué, à son niveau, en créant et en s’associant à plusieurs actions : expertise, colloques, expositions itinérantes, prêts d’objets...